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09/10/2012

Mgr Fisichella au synode sur la nouvelle évangélisation :  "nostalgie du passé" ou "utopie" sont "inutiles"

Vatican, 9 octobre : le président du conseil pontifical appelle à se libérer des "formules obsolètes qui ne communiquent pas la joie de la rencontre avec le Christ"   :

 


 

mgr fisichella,nouvelle évangélisation,vaticanPrésident du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation depuis 2010, Mgr Salvatore (Rino) Fisichella est intervenu ce matin. Lignes de force de son exposé :


- il est « urgent » qu’avant de « faire », le chrétien puisse « retrouver le fondement de son être » 

- « être baptisé équivaut à être évangélisateurs » 

- le chrétien doit « se motiver » pour « vivre de façon extraordinaire sa vie ecclésiale ordinaire » ; « annoncer l’Evangile équivaut à changer sa vie »

- la vie du chrétien doit « présenter la nouveauté que Jésus Christ et l’Eglise représentent dans la vie des personnes », en cette « crise générale » où l’homme ne « perçoit plus l’absence de Dieu comme un manque pour sa vie »

- « De quelle façon peut-on exprimer la nouveauté de Jésus-Christ dans un monde imprégné de seule culture scientifique, modelé sur la superficialité de contenus éphémères, et insensibles à la proposition de l’Eglise? » 

- « l’homme d’aujourd’hui se sent le maitre qui décide quand, comment et qui doit naître et mourir », mais les communautés ecclésiales n’ont pas l'air de « porter une belle nouvelle qui transforme » : elles apparaissent « fatiguées, répétitives de formules obsolètes qui ne communiquent pas la joie de la rencontre avec le Christ », « incertaines du chemin à prendre » ; dans ces conditions les chrétiens semblent « incapables d’être des propositions de l’Evangile, faibles dans la certitude de la vérité qui sauve, et prudents dans ses mots parce qu’oppressés par le contrôle du langage »

- alors que faire ? « la nostalgie du passé ou l’utopie sont inutiles », souligne Mgr Fisichella (rejetant ainsi les deux tentations du catholicisme européen et surtout français). Il prône « une analyse lucide qui ne dissimule pas les difficultés ». Il prône aussi la prise en compte générale du « grand enthousiasme de toutes les expériences qui ont permis de mettre en œuvre la nouvelle évangélisation » durant ces dernières années.

 source : Zenit

 

 

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Commentaires

Mgr FISICHELLA

> savoir que la Nouvelle Evangélisation est entre les mains de cet homme lucide honni des deux extrêmes, c'est un sérieux encouragement.
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Écrit par : portapia / | 09/10/2012

LE PELERINAGE POUR LA NOUVELLE EVANGELISATION DE LA FRANCE

> « la nostalgie du passé ou l’utopie sont inutiles », souligne Mgr Fisichella
Exactement ce que dit le "pélé pour la nouvelle évangélisation de la France" dont vous parlez dans un autre post, sur son site :
"(...) le « pélé pour la France » c’est donc prier pour la nouvelle évangélisation des Français.
"Aucun rêve de gloriole nationale, cela ne nous intéresse pas. Au contraire les pèlerins ont à l’esprit la phrase de Sainte Bernadette évoquant la pauvreté de sa famille : « nous étions pauvres mais heureux car nous nous aimions et priions ensemble. »
"Les pèlerins prient pour que les Français s’aiment à nouveau, eux-mêmes et entre eux pour aimer ensuite les autres peuples. L’autodénigrement est devenu le sport national en France et comme l’amour du prochain est impossible à celui qui ne s’aime pas lui-même, la France ne peut donc plus être « l’éducatrice des peuples » dont parlait Jean-Paul II, elle ne peut plus être la fille aînée de l’Église, elle ne peut plus être elle-même."
"Comment l’homme qui est fait pour aimer peut-il s’épanouir dans une nation qui n’apprend plus à aimer puisqu’elle ne s’aime même plus elle-même ?
Comment les Français ne seraient-ils pas divisés s’ils ne croient plus qu’ils ont un même Père ?"
"Les pèlerins prient pour réapprendre à s’aimer d’un amour tremplin vers les autres peuples."
"Le « pélé pour la France » n’est donc pas une marche triomphale, bannières au vent, mais un retour vers « notre mère du Ciel » qui va nous « apprendre à prier » et donc à aimer Celui dont la paternité nous fait tous frères et sœurs. Pas de patrie sans le Père."
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Écrit par : zorglub / | 10/10/2012

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